Avant de lire chaque erreur financière fatale que j’ai commise lorsque j’ai voulu ouvrir mon établissement… Je vous invite à écouter une introduction audio à cet article. Bonne écoute et bonne lecture.
Si seulement j’avais su, ou si j’avais fait autrement, ou alors si…
“Avec des si, on mettrait Paris en bouteille et Bordeau comme bouchon.”
Cela fait presque deux ans maintenant que je publie des articles sur ce blog, avec le désir profond d’aider les personnes qui cherchent une solution pour : se libérer des emprunts, des dettes, etc.
J’ai publié de nombreux articles pour stimuler votre désir de mettre de l’ordre dans vos finances personnelles et (enfin) commencer à avoir de l’argent de côté.
Mais peut-être que vous vous êtes aussi demandé pourquoi je me suis engagée sur cette voie. Quels sont les preuves que moi-même je réussi dans mes propres finances personnelles?
Eh bien, c’est le sujet de l’article d’aujourd’hui : “Qu’est-ce que je peux concrètement vous apporter, en termes de réussite financière ?”
Si vous fouillez ce blog, vous découvrirez que je suis passée par une situation financièrement très difficile en 2013. Je pensais ne jamais m’en relever.
À cette époque, je m’enlisais de plus en plus. J’avais envie de revenir en arrière pour annuler ces erreurs financières fatales qui m’avaient conduite à la banqueroute.
Je vivais dans une belle maison sur 30 ares de terrain. Et si vous voulez plus de preuves encore, la page Facebook que j’avais créé pour lancer mon business cette année-là existe encore.
Vous voulez allez la voir? C’est par ici: https://www.facebook.com/jardinsdeleaunoire/
Comme j’étais fière et heureuse de me lancer dans ce projet!
Le rêve était magique et je n’avais pas peur !
Mais au final, le rêve s’est transformé en cauchemar! Et pourquoi donc? Parce que j’ai fait plusieurs erreurs fatales!
Les voici :
- De m’être lancée avant d’avoir le feu vert des pompiers
- Et avant d’avoir eu le feu vert du contrôle de l’électricité
- D’avoir signé un contrat avec Proximedia AVANT d’avoir ouvert mon commerce (un véritable précipice financier, je vous raconterai peut-être un jour pourquoi). Et cela malgré que je savais créer des sites internets! Très forts ces vendeurs.
- Créer la page Facebook avant d’être certaine que le commerce serait ouvert un jour.
- Et pire encore : De n’avoir pas avoir surveillé mes finances personnelles pendant toute cette période.
Bref, vous l’avez compris, on ne fait pas d’omelette sans casser d’œufs. Donc… on ne fait pas de dettes sans avoir signer quelques papiers. (Qu’ils soient pour des emprunts ou non n’y change rien, puisqu’une commande est aussi un engagement financier.)
Désespérée, découragée et en colère parce que je n’ai pas réussi à ouvrir mon commerce, j’ai fait une autre erreur financière fatale :
ABANDONNER MON PROJET !
Parce qu’il faut bien se l’avouer, lorsque l’on se lance dans un projet et que l’on veut des résultats rapides, on est très vite découragé et démotivé.
Je n’en étais pas à mon premier projet de création d’entreprise, c’était le second. Je vous raconterai sans doute un jour mon histoire autour de ce premier projet: bureau de secrétariat et de comptabilité, lui aussi avorté beaucoup trop tôt.
Reprenons les points un par un, pour mieux comprendre ce processus qui m’a littéralement écrasée sous le poids de : la culpabilité, l’endettement et même la misère.
Erreur financière fatale n° 1- Me lancer avant d’avoir le feu vert des pompiers
– Pourquoi ai-je décidé de me lancer alors que le chef des pompier pour obtenir l’autorisation d’ouvrir que délivre le service de sécurité incendie n’était pas encore passé voir le bâtiment ?
– Parce que j’étais convaincue que je n’aurais aucun problème.
Mais c’était sous-estimer la valeur d’une vie humaine !
Parce qu’il est vrai qu’en cas d’incendie il faut avoir à portée de main tout ce qu’il faut pour sauver les gens qui se trouveraient dans le bâtiment.
Je n’ai pas accepté (ou plutôt, j’ai mal vécu) le refus d’ouvrir mon établissement. De mon point de vue, le chef des pompiers avait, lui aussi, commis une grosse erreur : «Celle ‘d’évaluer’ l’établissement sans même le visiter.»
Il est resté dans l’entrée et m’a annoncé froidement : «C’est non ! Je ne vous délivre pas l’autorisation d’ouvrir.»
Imaginez un instant ce que j’ai ressenti au moment où il a prononcé ces mots. Je venais de recevoir une douche froide sur la tête !
Erreur financière fatale n° 2- Me lancer avant d’avoir le feu vert du contrôle de l’électricité
Mais pourquoi n’y avais-je pas pensé plus tôt ?
Il me fallait également l’autorisation du contrôle de l’électricité parce qu’il faut aussi protéger les gens de l’électrocution !
Voyez-vous ça !
Pourtant, il est tout à fait légitime ce contrôle car, que diriez-vous si vous deviez vous rendre dans un établissement où à chaque objet que vous raccorder au secteur vous prenez le risque d’être foudroyé?
Bon, je pousse un peu je sais, mais moi non plus je n’aimerais pas me rendre dans un hôtel, brancher mon ordi ou mon téléphone pour les recharger et les voir bruler sous mes yeux, impuissante à les sauver de cette mort sordide!
Ou pire, devenir moi-même la prise de terre de ces appareils !
Bon je plaisante un peu, mais en 2013, plus rien ne parvenait à me faire rire.
Erreur financière fatale n° 3- Signer un contrat avec Proximedia AVANT d’avoir ouvert mon commerce
Apparaît alors LE véritable précipice financier! Je vous raconte pourquoi…
Lorsque vous vous lancez dans l’entrepreneuriat et que vous n’avez aucune expérience ou presque, les vendeurs de “beaux rêves” ont un pouvoir “énorme”!
Le pouvoir de vous convaincre que vous avez besoin d’eux et de leurs produits.
En ça je me suis fait « piégée ». Mais ce n’est pas tout, parce que j’ai signé un contrat que j’avais cru comprendre pour deux ans, mais en fait je m’engageais pour QUATRE ANS.
Et…
Pire encore…
C’est que, même si jamais mon entreprise ne voyait jamais le jour, ce contrat était définitif. Ce que nous avions échangé de vive voix n’avait donc aucune valeur, à savoir : « Que si je n’ouvrais jamais mon entreprise, ce contrat serait déchiré. »
Je vois encore la personne devant moi et faire le geste simulé de “déchirer” ce contrat.
Mais j’ai fini devant les tribunaux et en plus, tenez-vous bien, j’avais signé non pas un, mais DEUX contrats pour quatre ans !
Alors là, ce n’était plus la douche froide, mais le coup de massue sur la tête.
Près de 10.000€ à payer pour annulation de contrat avant terme et tous les frais d’huissier, de tribunaux, d’intérêts… à rajouter à ça.
Il ne me restait dès lors plus qu’à pleurer sur mon sort en me jurant qu’on ne m’y prendrait plus.
Vous savez, ce genre de promesse que l’on se fait APRÈS avoir été piégé, déçu…
Je savais déjà créer des sites internet et si nécessaire m’acheter du matériel informatique. Alors comment ai-je pu poser ma signature au bas d’un contrat qui me propose de faire ce que non seulement je sais faire, mais que J’ADORE faire ?
La question est posée. Sans doute parce que la présentation était alléchante, urgente, utile…
Erreur financière fatale n° 4- Créer la page Facebook avant d’être certaine que le commerce allait ouvrir
Ha la belle page Facebook que voilà !
Vous voulez vraiment la voir ?
Elle est ici.
Mais pourquoi ai-je aussi passé du temps à préparer une page pour présenter une entreprise dont j’ignorais si elle verrait le jour «un jour» ?
J’étais si enthousiaste, décidée à créer mon entreprise, de l’emploi, mon emploi et d’offrir de la détente et du ressourcement aux touristes qui viendraient loger chez moi.
Tant de temps temps perdu !
– Non Nicole ! Ce n’est absolument pas du temps perdu, parce que tu as appris tellement de choses avec cette expérience que tu peux partager et surtout nous avertir des dangers de vouloir aller trop vite ou de sauter des étapes.
C’est vrai qu’il ne faut pas aller trop vite, mais il est vrai aussi qu’il ne faut pas non plus traînasser pendant des années.
Ce que j’ai vécu est un rêve que j’ai dirigé avec précipitation et sans préparation efficace.
C’est pour ça que j’ai aussi toujours refusé de passer devant le juge pour «règlement collectif de dettes».
Je suis responsable de la situation, et mon devoir est de payer ce que j’ai engagé. Tant pis si cela devrait prendre des années, mais il n’était pas question pour moi de confier mon budget à un juge.
C’était pour moi, comme reconnaître que je suis incapable de m’occuper de moi, de mes finances et par voie de conséquences… de mes enfants.
Si vous saviez le nombre de montagnes que j’ai déplacé pour mes enfants ! Toujours j’ai gardé la tête hors de l’eau parce que je suis un exemple pour eux, je suis leur confidente, leur maman, leur amour pour toujours. Non, je n’admettrai jamais que je suis en échec!
Parce que finalement, qu’est-ce que j’avais vraiment perdu dans cette histoire? Mon argent! Tout simplement!
Et un budget ça se réétudie et l’argent revient parce que c’est quelque chose qui circule. L’argent ne se fige pas, il fluctue, il circule de foyer en foyer, d’entreprise en entreprise, d’une bourse à l’autre.
L’argent? Ça se rembourse?
L’argent? Ça se gère.
Et c’est alors que j’ai compris ma cinquième erreur :
Erreur financière fatale n°5- Ne pas avoir surveillé mes finances personnelles pendant toute cette période.
Maintenant, lorsque je coach quelqu’un qui veut lancer son entreprise en ligne, la première chose que je demande c’est : «De combien disposez-vous pour vous lancer sans nuire à la santé de votre budget personnel?»
S’il y a une chose que j’ai bien comprise, c’est oui, se lancer c’est bien, mais attention, il faut toujours avoir devant soi de quoi nourrir sa famille, payer son loyer et ses factures de la vie courante.
Si non, vous risquez de vous retrouver sans le sous et par voie de conséquence d’abandonner votre projet.
Celui qui veut se lancer dans l’entrepreneuriat doit prendre en compte tout un tas de critères et ne pas se lancer tête baissée dans le premier «bon plan» qu’il trouve.
Donc… Même si l’argent n’est pas un objectif, l’argent est tout de même un «moyen» pour vivre au quotidien. C’est le lot de tout individu qui vit dans notre société et qui, chaque mois, doit faire face à tout un tas d’obligations financières.
Je ne serais pas complète dans cet article si je n’abordais pas aussi la question de «l’abandon d’un projet».
S’il est un conseil que je peux encore donner avant de conclure cet article c’est de ne pas abandonner un projet avant d’être certain d’avoir tout fait (je dis bien TOUT FAIT) pour qu’il réussisse.
Beaucoup de personnes se lancent sur internet en pensant gagner beaucoup d’argent (on trouve tant de promesses de ce genre sur le net qu’on finit par y croire) et au final elles se rendent compte qu’elles ont plutôt en fait perdu beaucoup d’argent.
Mon expérience de blogueuse (depuis 2009) m’autorise à vous affirmer qu’il a presque autant de lancement de sites sur internet que de gens qui abandonnent.
Ce n’est pas parce que vous voyez une personne réussir sur internet que VOUS RÉUSSIREZ!
Ce n’est pas parce que vous ne connaissez personne qui réussit sur internet que VOUS NE RÉUSSIREZ PAS!
Aller trop vite n’est pas bon, aller lentement n’est pas bon, abandonner avant d’avoir tout essayé n’est pas bon,…
Croire qu’IL EST POSSIBLE de réussir sur internet est bon.
Croire qu’il faut PRÉPARER SON BUSINESS est bon.
Développer la PATIENCE est bon.
Bref, vous l’avez compris, il y a tout un tas de choses qui sont bonnes lorsque l’on se lance dans un business et tout un autre tas de choses qui ne le sont pas.
Savoir faire la différence s’apprend et à ce sujet je connais une excellente formation donnée par Nicolas Popovitch, un investisseur immobilier, qui a créer sa propre entreprise et qui réussit.
En choisissant de bons formateurs, les projets de business que l’on désir atteindre ont beaucoup plus de chances de réussir. Personnellement, depuis que je l’écoute, que je le lis, mes projets se portent bien et c’est tant mieux.
Bien sûr il n’y a pas qui lui. Je lis beaucoup, j’écoute beaucoup de podcast et de vidéo. On apprend rien si on ne va pas vers l’information dont on a besoin.
J’ai donc réappris à me documenter, à écouter des podcasts, à visionner des chaines Youtube et surtout à faire le «tri» des bonnes et des mauvaises (ou fausses) formations que l’on trouve sur le net.
Conclusion après autant d’erreurs financières?
– Je suis bien et heureuse aujourd’hui… Mais à quel prix !?
Si vous avez lu cet article en entier, vous savez maintenant que je suis passée par une période financièrement très difficile.
Mais pas seulement !
En Belgique, et en Europe en général, se «planter» est mal vu, c’est parfois même «honteux»!
Et pourtant, aux États-Unis, on ne se «plante» pas : On apprend
Et je dois bien vous l’avouer, j’ai appris de mes erreurs et j’apprends encore et tout le temps.
Apprendre est le lot de notre vie, nous sommes en perpétuel mouvement (si non, c’est que nous sommes morts). Alors oui, j’ai perdu de l’argent, mais je ne suis pas la première, ni la dernière d’ailleurs. Oui, j’ai planté une, heu non pardon, deux lancements d’entreprises physiques. Mais il y a une chose que je sais très bien faire aujourd’hui, c’est encourager et guider les personnes qui «osent» se lancer dans l’entrepreneuriat.
Aujourd’hui, je suis spécialisée dans l’entrepreneuriat en ligne parce que je maîtrise ce sujet.
Je sais immédiatement faire la différence entre un site qui va réussir et un site que va se planter, car bien souvent, cela est dépendant de l’esprit du futur entrepreneur.
- Il y a ceux qui se lancent «sérieusement» et ceux qui se lancent pour «essayer».
- Il y a ceux qui ne mettront pas un sou pour se former et ceux qui le feront.
- Il y a ceux qui ne connaissent pas la différence entre un blog, un site et un e-commerce mais qui se renseignent et ceux qui copie les autres sans se poser de questions.
- Il y a ceux qui osent acheter un « nom de domaine » parce qu’ils ont compris son importance et ceux qui vont vers des « hébergements » gratuits pour économiser 50 ou 80 euros par an.
- Il y a ceux qui savent comment bien « dépenser » leur argent pour réussir sur le net et ceux qui achètent tout et n’importe quoi.
Il y aura toujours des gens qui réussissent et des gens qui ne réussissent pas !
One thought on “Les 5 erreurs “fatales” qui ont provoqué ma banqueroute financière et que vous devez absolument éviter!”